Les regrets de du bellay
Par exemple, dans le sonnet 17, nous pouvons déduire que Du Bellay s’adresse à Ronsard en lui disant en quelque sorte qu’il a réussi à sortir d’un fameux maudit rivage V3 : « Tu as atteint le bord où tout le monde court ». Tandis qu’il fait comprendre au lecteur que lui y est toujours prisonnier. V5 : « Nous autres cependant, le long de cette plage. ». C’est exactement la même chose qu’il fait dans le sonnet 26 en parlant à Ronsard. Idem dans le sonnet 24, Du Bellay s’exprime a Baïf en lui faisant comprendre qu’il a eu de la chance de ne pas avoir suivi une déesse (Fortune) et que par contre lui est maudit de son sort. Tout au contraire, dans le sonnet 25, Du Bellay fait face …afficher plus de contenu…
Il utilise ces deux opposés pour faire une comparaison sans outils de comparaison entre deux sujets qui peuvent être par exemple entre le bonheur de Baïf de ne pas être tomber entre les mains de Fortune et justement entre sa mal chance d’être prisonnier du sort (sonnet 24). Ou encore que ce soit au sonnet 25, où cette fois ci, il n’utilise seulement le champ lexical du malheur pour expliquer aux lecteurs sa tristesse de ne pas pouvoir retrouver son pays natal. Selon moi, il utilise ces deux champs lexicaux avec des mots puissants comme bienheureux, amoureux, courtoise, pauvreté, chétif, sinistre, mauvais… pour renforcer les deux opposés que ce soit du côté