Composition d’Histoire
Les économies-monde successives, du Royaume-Uni au XIXe siècle au monde multipolaire actuel La notion d’économie-monde forgée par l’historien Fernand Braudel (1902-1985) définit un espace caractérisé par des relations économiques et commerciales intenses entre un centre rayonnant et ses périphéries plus ou moins intégrées, elle cherche à étendre son influence à l’échelle mondiale. La période définit par le sujet couvre plus d’un siècle et demi, du milieu du XIXe siècle à nos jours. Elle a vu se succéder trois économies-monde : l’hégémonie britannique, la superpuissance américaine et le monde multipolaire. Nous allons nous demander comment se sont succédées les économies-monde, du milieu du XIXe siècle au XXIe siècle. Nous répondrons à la question par un plan chronologique. En premier lieu, de 1850 à 1939, l’hégémonie britannique. Ensuite, de 1939 à 1991, la superpuissance américaine. Enfin, de 1991 à maintenant, un monde multipolaire. Premièrement, de 1850 à 1939, le monde est dominé par la puissance britannique qui est à son apogée. Cette puissance est liée à son empire colonial. En effet, le Royaume-Uni possède des colonies sur tous les continents comme le deuxième foyer de peuplement mondial, l’Inde, ainsi le Royaume-Uni contrôle plus d’un quart de l’humanité et la majorité des routes maritimes. Cette puissance impériale permet le contrôle de plus de 20% des ressources mondiales comme le charbon et le coton. La Grande-Bretagne est aussi la première puissance industrielle mondiale. Elle est à l’origine de la première révolution industrielle du textile et de la sidérurgie. Elle est aussi la première puissance commerciale mondiale en contrôlant les routes maritimes, en possédant un commerce entre le Royaume-Uni, les dominions et les colonies qui permet la réduction des taxes et en produisant plus de 40% des produits manufacturés de la planète. Elle devient « l’atelier du monde ». Sa politique commerciale repose sur le libre-échange qui