L'etre et le niant
Sartre propose d'explorer cette question en se concentrant sur la conscience, qui est définie comme la dimension d'être transphénoménale du sujet.L'auteur rappelle l'apport d'Husserl selon lequel toute conscience est conscience de quelque chose, ce qui signifie qu'elle a un contenu et est tournée vers un objet transcendant. Sartre souligne que la philosophie doit expulser les choses de la conscience et rétablir son rapport authentique avec le monde.Sartre distingue ensuite deux régions incommunicables de l'être : l'être en soi et l'être pour soi. L'être en soi se réfère au mode d'être des choses qui existent sans conscience, sans retour sur elles-mêmes. L'être pour soi, quant à lui, désigne le …afficher plus de contenu…
Les valeurs ne sont pas intrinsèques à l'être, mais créées par la liberté humaine. Cela crée une angoisse, car il n'y a pas de justification objective pour choisir telle ou telle échelle de valeurs.L'auteur explique que les garde-fous dans le monde, tels que les règles, les lois et les normes sociales, donnent l'illusion d'un déterminisme auquel on doit obéir. Cependant, on réalise que c'est nous-mêmes qui donnons sens à ces règles et valeurs. Finalement, l'homme doit donner un sens au monde et à son essence par ses choix, ce qui crée l'angoisse.Quant à la mauvaise foi, elle consiste à se