L'humanisme dans gargantua de rabelais
De plus, le rire ne se contraint pas à ces deux rôles et a d’autres fonction (III). Dans Gargantua , le rire est utilisé par Rabelais pour critiquer les faux savoirs. Ces faux savoirs revêtissent plusieurs formes. Ainsi, Rabelais critique le contenu de l’enseignement de son temps. En effet, le premier enseignement de Gargantua dispensé par des maitres Sophistes, enseignants de la Sorbonne, est largement critiqué. Cet enseignement scolastique est basé sur l’érudition et l’accumulation de savoirs. Gargantua doit apprendre des textes par cœur et associe ainsi nullement son enseignement à la réflexion : « il le sut si bien que, mis à …afficher plus de contenu…
Il passe des dizaines d’années à étudier des textes et est la plupart du temps oisif. En effet, il se lève tard, boit de l’alcool dès le matin et passe sa journée à manger. Ainsi, Rabelais critique le faux savoir que représente pour lui l’éducation scolastique en moquant le contenu et les méthodes d’enseignement.Rabelais critique aussi les superstitions et les croyances. Cette satire est illustrée par le chapitre 17 du roman lors du séjour de Gargantua à Paris. Ce chapitre comique en apparence où Gargantua urine sur les Parisiens les noyant par milliers, critique aussi la superstition et la naïveté populaire. Ainsi, les parisiens portent plus d’importance à un « porteur de relique », mendiant qui vend des objets ayant appartenus à un saint, plutôt qu’à un prédicateur évangélique. La critique des superstitions se retrouve tout le long du roman. On