« Pouvoir » vient du latin populaire potere qui signifie «être capable de ». « Dire non » serait de refuser ce que l’autre nous propose ou nous impose de faire. La définition de la liberté, est celle qui est la plus controversée : il existe une réelle opposition entre l’opinion et les philosophes. Selon le sens commun, la liberté consisterait à faire ce que l’on veut. En effet, la liberté serait l’absence de limites, de contraintes. Or, il n’y a pas de liberté sans limites. En effet, les limites permettent la liberté, c’est ce qui la rend possible. La liberté serait un état d’indépendance, or pour Kant, la liberté ne signifie pas indépendance mais autonomie. La liberté absolue n’est qu’une illusion, elle n’est concevable qu’abstraitement. Selon l’opinion commune, la liberté serait le libre arbitre. En effet pour l’opinion, le libre arbitre serait la liberté par excellence. Or Spinoza va remettre en cause ces propos : en effet pour lui, les hommes se croient libres alors qu’ils ne le sont pas. Leurs actes sont déterminés par ces causes extérieures à nous. L’idée d’une liberté absolue n’est qu’une pure illusion. Pour Sartre, l’Homme est libre de ses décisions et donc entièrement responsable de ses actes. La notion de liberté absolue, au sens d’une complète absence de contrainte n’a pas de sens. D’un point de vue politique, la liberté est un droit fondamental, relaté dans la Déclaration Universelle des droits de l’Homme. En effet, la liberté serait un « droit naturel et imprescriptible de l’Homme ». C’est lorsque nous sommes privés de notre liberté, que nous nous rendons compte de son importance. L’Homme est un être libre car il est conscient de ses choix.
La liberté est-elle le pouvoir de dire non ? Suffit-il de dire non pour être libre ? En disant non suis-je sure d’être libre ? Etre libre est ce pouvoir choisir ? Le pouvoir de dire non est-ce une négation ou une condition de la liberté ?
Dans un premier temps, nous allons voir en quoi la