Lingerie
Dans un article du Monde, paru au mois de mai 2010, Patrice Kretz, PDG de Chantelle et Darjeeling, mais également Président de la Fédération de la maille et de la lingerie, assurait que « la lingerie a toujours été moins sensible aux phénomènes de crise que les autres éléments de la garde-robe féminine ». Signe encourageant : en 2009, dans le hit parade mondial des consommatrices de lingerie, les Françaises se classaient devant les Anglaises, les Américaines et les Allemandes. Un score, qui ne permettait pas de dissiper une certaine inquiétude. Le bilan réalisé par l’IFM indiquait que la baisse des achats en France était estimée à 4,5% pour les 8 premiers mois de l’année 2009, ce qui représentait un marché de 2,5 milliards d’euros. Les femmes et surtout les jeunes adultes, qui représentent 70% du marché, avaient réduit leurs dépenses.
Baisse du volume d’achat et baisse des prix
Les volumes de vente avaient baissé ou (au mieux) stagné. Comme le soulignait dans le Journal du Textile, Valérie Lémant, directrice de la division lingerie d’Eurovet, l’organisateur du Salon International de la lingerie, « c’était la première fois que les volumes d’achat baissaient en même temps que la valeur des produits ». En cause, la progression des achats