Liste de lectures pour le bac
Dans les années 1920, la France connu des périodes de croissance économique, son besoin de main d’œuvre bon marché augmenta. Afin de faciliter l’immigration nécessaire aux entreprises, l'État signa des conventions avec d’autre pays. Les immigrants pouvaient donc pénétrer librement dans le pays, seuls ou accompagnés de leurs familles. Ainsi, la France subit un afflux massif d’immigrants dans les années 20. On comptait en 1931, 2.7 millions d’étrangers dans l’hexagone. Les premiers arrivants furent les arméniens qui trouvèrent asile sur le sol français après le génocide de 1915-1916 ôtant la vie à plus d’un million d’entre eux. A Renault Billancourt, on recensait 500 ouvriers arméniens en 1930. Ce furent ensuite les russes qui arrivèrent en grand nombre après la débâcle de l’armée blanche. Plus d’un millier de russes occupaient un poste dans l’entreprise automobile en 1930. La particularité de ces travailleurs était l’âge avancé de la plupart d’entre eux (généralement plus de 30 ans), ces ouvriers étaient prêts à occuper le premier emploi proposé mais qu'ils quitteraient dès que des conditions meilleures s’offriraient à eux. Il ne faut pourtant pas oublier qu’en tant qu’étrangers il leur était difficile de participer aux mouvements sociaux sous peine de sanctions immédiates. Paradoxalement quand ils n’y participaient pas, c’était la suspicion de la part des autres ouvriers. De surcroît ces travailleurs russes se trouvaient souvent dans une situation de fragilité et d’isolement. Par la suite, les immigrés provinrent des pays africains, arrivés en abondance durant la première guerre mondiale, dû à l'appel au combat de la métropole. Ils s’installèrent en France une fois la guerre terminée. Cette main d’œuvre africaine fut principalement algérienne. Ils furent plus de 3000 ouvriers à travailler chez Renault sur 175 000 soldats ayant quitté l’Algérie. Leur participation à l’effort de guerre était reconnue, et ils jouissaient de la sympathie