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L'onomastique communale a emprunté à la religion chrétienne un grand nombre de vocables, dont les uns appartiennent à des noms communs et les autres à des noms de saints (…). Les noms de saints entrent dans la composition de soixante-huit vocables communaux : Saint-André, Sanctus Andreas ; Saint-Arcons (2), Sanctus Arconcius (…). M. Augustin Chassaing inclut dans cette catégorie les communes de Blesle, Blesilla, dont l'adjectif Sancta aurait disparu, et Sambadel, forme altérée d'un ancien *Sanctus Baudelius3. Cependant, il n'y a aucune trace d'un *Sancta Blesilla dans la documentation du Haut Moyen Âge relative au toponyme Blesle et la forme la plus anciennement attestée, Blasilla, n'est pas Blesilla.
Le nom de Blesle est issu d'un hypothétique *Blasilla villa2, nom d'un fundum gallo-romain, basé sur l'anthroponyme gallo-romain *Blasillus, non attesté, dérivé du nom de personne gaulois Blasius2.
Histoire[modifier | modifier le code]
Fenêtre romane
Origines et situation[modifier | modifier le code]
Le village bleslois se situe dans une vallée dominée par une falaise basaltique (composée entre autres par les « orgues basaltiques ») à la confluence de la Voireuze et du Merdan4, ce premier rejoignant l’Alagnon plus bas. Situé sur le site néolithique de Chadecol, ce site fut aménagé il y a 4000 ans. Ensuite la présence d’un siège paroissial mérovingien suggère un peuplement gallo-romain. Enfin son essor débute lors de la fondation du monastère à la fin du ixe siècle, complété par la construction d’un château au xie siècle4.
Fondation de l’abbaye Saint Pierre de Blesle à la fin du ixe siècle[modifier | modifier le code]
La première mention de la fondation de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre5 ,6,7,8 est révélée par une lettre écrite en 1095 et faisant état de sa construction entre 849 et 8859. Sa fondatrice est Ermengarde d’Auvergne10, mère de Guillaume le Pieux, duc