« Aimer l’autre comme soi-même » est le principe du genre utopique inventé par l’humaniste Thomas More durant la Renaissance. Ainsi, dans son livre Utopia , il propose un monde idéale et imaginaire où la communauté l’emporte sur l’individu car chacun comprendre que cette règle offre de meilleures conditions de vie. Mais, l’utopie n’est pas propre à la Renaissance et continue de se développer encore aujourd’hui, à travers des livres, des films… Nous verrons …afficher plus de contenu…

Ainsi, il prend plaisirs à s’évader dans une société meilleure et qui lui convient. Effectivement, les questions matériels ne posent plus car l’argent n’a pas sa place dans cet environnement, les besoins et les envies sont rassasiées et le mal a disparu. C’est ce qu’affirme Leibniz dans ses Essais de Théodicée. Selon lui, nous vivons dans le meilleur des mondes possibles, il idéalise donc notre monde en le considérant déjà comme une sorte d’utopie. Dès lors, la quête du bonheur peut-être réalisée au travers de ses récits. Par ailleurs, les utopies proposent des mondes où l’homme à une place centrale. Il est au cœur des réflexion comme dans le …afficher plus de contenu…

Mais, là n’est pas la seule portée de réflexion de ces récits. Effectivement, les utopies sont des lectures qui amènent à la réflexion. Ces histoires peuvent être vues comme des critiques implicites du monde réel. Nous en avons un exemple parfait dans l’arrivée de Candide au pays de l’Eldorado où il découvre un monde merveilleux et extraordinaire. Par contraste, la perfection du monde de l’Eldorado vient souligner l’ampleur du mal qui ravage et ronge le monde, elle montre les défauts de la société contemporaine de Voltaire. De plus, en montrant aussi l’absence de répression et de justice, Voltaire dénonce peut-être aussi la trop forte répression qui règne en France en matière de censure ou de condamnation de délits. En outre, ces lectures sont des moteurs indispensables de l’action,