introduction
Publié en 1635, Médée a été écrit par Corneille, poète et dramaturge français connu pour avoir écrit le Cid un an après. C’est une pièce de théâtre tragique qui parle de Jason et Médée parents de 2 enfants. Médée est condamnée à l’exil, le roi va accepter que Jason et sa fille Créuse se marient mais Médée, jalouse, va vouloir se venger.
Ici, dans cette scène, est étudié le monologue de Médée à la 2è scène de l’acte
5. Dedans, elle réfléchit au fait d’aller plus loin dans ses …afficher plus de contenu…

- (v.1) question rhétorique qui entame l’idée d’un personnage incertain qui doit prendre une décision
- “2 morts” elle parle de Créon et Créuse
- “ardents transports” vers suivant, parle de ses sentiments, de sa passion
- “des bras de mon perfide” métonymie avec perfide = elle parle de Jason et le pronom possessif ici mon montre que malgré sa trahison, il possède toujours son cœur - (v.4) question rhétorique avec langage très expressif, manifeste assez vivement ses sentiments // “Est-ce” anaphore qui montre le doute // “les fureurs” font référence aux furies = divinités infernales qui tourmentaient et punissaient les méchants - “enfants de Jason” ici Médée refuse son rôle de mère en précisant que ces enfants sont ceux de Jason
- vers suivant, phrase exclamative qui amplifie son idée de fureur avec …afficher plus de contenu…

- allégorie de “nature” second vers, comme si elle l’appelait
- ensuite elle dit qu’elle ne le considère plus comme ses enfants et qu’ils sont uniquement de Jason “ils viennent de sa part, ils ne sont plus à moi” afin d'atténuer la douleur de sa volonté de les tuer
- vers suivant contradictoire avec le précédent et celui qui arrive après (ils sont trop criminels d’avoir Jason pour père) = instinct maternel toujours présent malgré tt la colère ressentie
- (v .13 et 14) elle explique clairement qu’elle souhaite rendre Jason fou et le faire souffrir // trépas signifie la mort // (v.14) étant la mère de ses enfants et celle qui les tueras, elle souhaite le faire souffrir en tant que père et amants
- “la pitié” montre qu’au fond elle est consciente de ses actes et qu’elle le fait