Manon
L’autobiographie : écriture de soi et sincérité
(Jean Philippe Miraux, coll 128)
sommaire de l’ouvrage
introduction
I définition et historique la question des catégories
philosophie de l’autobio
les limites du genres
Jean Starobinski et le style de l’autobiographie
Les différents pactes : le pacte autobio, le pacte référentiel, le pacte de lecture la question des origines
développement de l’individualisme
le rôle de l’humanisme et des lumières
II pourquoi parler de soi les motivations intimes
l’élucidation d’un parcours
« l’ordre de parade »
l’examen de soi
la quête d’un bonheur perdu : nostalgie et élégie le désir de témoignage
témoigner, ou lorsque se taire est impossible
écriture de moi et exemplarité
établir un portrait de soi : prosographie, ethopée le couronnement d’une œuvre et d’un système
clore un système
dire la vérité : sincérité de Rousseau, authenticité de Sartre, le projet de Renan
se réapproprier le monde la lutte avec l’Ange
« l’art est un anti-destin »
affronter la mort
III : le paradoxe autobiographique le temps révolu
temps existentiel et achronie scripturale
le défaut de mémoire et l’après-coup : la fresque stendhalienne, la fécondité de l’oubli l’écriture et le mouvement
Montaigne déjà
Transmuer un événement en épisode
Recomposer le parcours d’une existence : structure des Mots de Sartre, fonder la règle du jeu l’écriture de la vie
prendre la vie au piège des mots
la poésie autobiographique la question de la transparence
l’écran scripturaire
le sujet posé en objet
IV le lecteur de l’autobiographie la problématique de la réception
le lecteur modèle
le destinataire idéal l’argumentation au travail dans l’écriture autobiographique
préface et préambule : le projet paradoxal de Montaigne, le plaidoyer rousseauiste
écart réceptif et regard du lecteur : l’écart esthétique, l’exemple d’Henry Brulard
la perspective