marcel fauss et fouconnet
Ils considèrent que les groupes sociaux qui forment la société sont une pluralité de conscience individuelles qui agissent et réagissent ensemble les unes sur les autres. Pour eux l’homme mène une vie distincte de celle qu’il mènerait s’il vivait isolé, ce qui les distingue de l’individualisme.
Une foule, une assemblée ne pense et n’agit pas comme le ferait un individu isolé. Les familles, les nations, ont un « esprit » et des habitudes qui leur son propres.
L’individu est souvent obligé de se conformer à certaines règles comme le système économique ou le langage et ce par la loi ou la coutume.
Dans le texte Mauss prend l’exemple d’un individu qui essayerai de créer sa propre langue originale, ce dernier ne saurait exprimer sa pensée et serait condamner à l’isolement. Pareil pour le travailleur qui voudrait recréer à lui seul les règles de son activité économique, il se verrait condamner à une ruine inévitable.
Mauss montre ainsi que les forment suivant lesquelles se développe la vie active de l’homme , les structures sociales, lui préexiste comme elles lui survivront.
L’individu est déterminé à agir par des tendances qui sont des habitudes collectives.
C’est par l’éducation que ces règles écrites ou orales sont inculquées à chaque homme. On dit qu’ainsi la nature sociale est comme surajoutée à la nature individuelle, par des actes ou des idées plus ou moins imposés.
Cet ensemble d’actes ou d’idées qui sont plus ou moins imposés est la définition que donnent les auteurs des institutions.
Chaque nouveauté que connaissent les sociétés, sont issus des modifications des institutions existantes. Ce sont leurs transformations qui constituent les phénomènes sociaux.
Ces changements passent selon Mauss par l’opinion public.