Marcel mauss et le don
Ce mode d’échange du don et du contre-don implique la dette, une dette originaire concernant toute personne du fait de son appartenance à un corps social, une dette toujours reconduite. Don et dette s’engendrent mutuellement.
> République ; On a des droits et des devoirs
> École : On nous apprend, on doit travailler
> Les associations excluent toute rémunération financière
> La famille
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Sources ; Journaldumauss.net (Mauss : Mouvement anti utilitariste en sciences sociales)
« L’homme », écrit Marcel Mauss, « n’a pas toujours été un animal économique ». Voilà – je crois – la formule principale. L’homme n’a pas toujours été un animal économique, il n’y a que très peu de temps qu’il l’est devenu. L’homme économique, ajoutait Mauss, n’est pas derrière nous, il est devant nous. Il avait raison, il écrivait cela en 1924, et l’homme économique était bien devant lui. Il est désormais présent, il est plutôt, c’est cela la véritable nouveauté, omniprésent, mais il n’est pas naturellement présent.
Les hommes ne sont pas des êtres charitables par nature. Le don découle de la volonté de se prouver que l'on existe.
Le don a une forte dimension symbolique.
L'homme a besoin d'être reconnu. lorsqu'on donne, on attend quelque chose en retour. Si ce n'est pas une entité matérielle, alors c'est de la reconnaissance ou un retour de sentiments