On pense souvent au 17e siècle comme un siècle où les hommes avaient de la classe, où les hommes croyaient fortement en dieu, où les relations entre hommes et entre femmes étaient sacrées. La pièce de Dom Juan expose les aspects mais où les personnages n’ont rien d’hommes modèles de ce siècle.
Dom Juan ne correspond pas au modèle de l’honnête homme de ce siècle car il n’a pas de convictions morales et les femmes sont pour lui des objets.
Dom Juan est un coureur de femmes. Il ne se prive pas à un seul amour. Il n’est pas satisfait avec une seule femme. Personnification : « […] votre cœur pour le plus grand coureur du monde.» (p.7).Il attribue à un cœur ce qui est propre à la personne. En réalité, ce n’est pas le cœur qui est coureur.
Oxymore : «et je cède facilement à cette douce violence ». Voici deux mots opposés. L’amour est doux mais le fait que ce soit avec différentes femmes, c’est ce qui est violent. Dom Juan est un homme qui a peu de convictions morales contrairement aux hommes de ce siècle qui croient en la religion, la moralité, etc. Tonalité comique : «Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre font huit » Il utilise une réponse comique pour démontrer qu’il ne croit en rien en, pour démontrer qu’ils ne croient pas en Dieu et aux choses abstraites. Métaphore« […] et tout leur art est pure grimace. »Dom Juan ne croit même pas en médecine comme tous les autres hommes de ce siècle. Il ne suit pas la pensée des savants hommes.
Sganarelle n’est pas non plus un modèle d’homme car il pense juste à son propre intérêt et il n’est pas sincère. Il ne tient à cœur que son propre intérêt.
Répétitions « Mes gages! Mes gages! Mes gages.» (p. La mort de son maitre ne le touche pas. Il ne pense qu’à être payé. Antithèse «je t’ai fait cette confidence avec franchise et cela m’est sorti un peu bien vite de la bouche; mais s’il fallait qu’il en vînt quelque chose à ses oreilles, je dirais hautement que tu aurais menti.» (p.6)