Marrée noire
Quelle sont les conséquences d’une marrée noire ?
La circulation thermohaline est parfois appelée la courroie de transmission de l’océan, la grande courroie océanique, ou la courroie de transmission mondiale.
Une marée noire, expression inventée à l'occasion du naufrage du Torrey Canyon par un journaliste du Télégramme de Brest[1], est une catastrophe industrielle et écologique se traduisant par l'échouement en zone côtière d'une nappe d'hydrocarbures. Cette nappe résulte du déversement volontaire ou accidentel d'une importante quantité de pétrole brut ou de produits pétroliers lourds à la mer et est ramenée vers la côte par l'effet des marées, des vents ou de courants.
Après les années 1965 il y a eu plus de 85 marées noires .Les grandes marées noires [3] sont des événements spectaculaires et tragiques, qui jalonnent l'histoire du transport maritime d'hydrocarbures. Plusieurs grandes catastrophes se sont produites :
• la plus importante fut celle de la tête du puits sous marin d'Ixtoc I, dans le golfe du Mexique où 1000 000 tonnes de pétrole brut se sont déversées dans l'océan entre juin 1979 et mars 1980 en concurrence avec le sabotage du terminal pétrolier Koweïtien Mina al Ahmadi par l'Irak durant la guerre de 1991 et l'incendie de 732 puits de pétrole, environ 20 millions de tonnes de pétrole furent déversé dans le sol et en mer.
• il y a eu aussi en 1967, le Torrey Canyon ; en 1978, l'Amoco Cadiz (230 000 t); en 1989, l'Exxon Valdez, l'Erika en décembre 1999, le Prestige en décembre 2002,
• la dernière en date (20 avril 2010) est due à l'explosion de la plate forme pétrolière "Deepwater Horizon" , exploitée par la firme BP à 70 km des côtes de la Louisiane et de ses réserves naturelles. On estime à 2 à 3 millions de litres (1 800 à 2 600 tonnes) la quantité de pétrole brut déversé chaque jour en mer. Hans Graber, un expert travaillant pour l'université de Miami et qui s'est