Melancholia
En 1856, Victor Hugo publie MELANCHOLIA, poème en alexandrins, extrait des contemplations. Dans ce poème, Hugo évoque travaille dur et pénible des enfants.
Nous étudierons dans un premier temps l’exploitation des enfants de l’usine.
Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d’idées de justice et de libertés l’auteur.
Enfin nous démontrerons que MELANCHOLIA est avant tout un instrument de dénonciation.
Dès le premier vers poème, Hugo emploie une modalité interrogative. Il souhaite interpeller le lecteur grâce au registre pathétique du poème. Il met en opposition sous la forme d’une antithèse « tous » et pas « un seul ». En fait tous ses enfants devraient rire. Il suscite l’intérêt du lecteur. Victor Hugo décrit avec réalisme l’état physique des enfants. Il insiste sur leur mauvaise santé « que la fièvre maigrit; quelle pâleur! », leur fatigue « bien las ; rachitisme! ».
Du vers 2 au vers 3, Hugo utilise une anaphore « ces » qui est un adjectif démonstratif afin de montrer concrètement le problème .L’auteur interroge puis répond, ce qui fait de ce texte un véritable poème argumentatif.
Il souhaite aussi attirer l’attention du lecteur sur le fait que les enfants sont constamment dominés ; il emploie à plusieurs reprises l’adverbe « sous des meules ; sous les dents ». Il met en parallélisme le vers 4 et le vers 7 ce qui donne un effet d’emprisonnement des enfants. Les enfants sont de véritables outils à production, ils sont employés par des adultes pour le profit « travailler quinze heures sous les meules, de l’aube au soir ». Les enfants sont donc des machines « qui produit la richesse en créant la misère ». Leurs conditions de travail sont donc