Vendredi, pendant que la France dominait la Tunisie (32-19), l'Egypte offrait une certaine résistance à l'Allemagne (30-25). Claude Onesta, le sélectionneur des champions olympiques, du monde et d'Europe, en a pris note, même s'il a surtout retenu la bonne maîtrise du match des Allemands, ses adversaires dans trois jours. «Les Egyptiens n'avaient pas les moyens de tenir jusqu'au bout», a-t-il précisé. La deuxième rencontre des Experts se fera face à une équipe récemment croisée. Au mois de juin dernier, l'Egypte était venue disputer deux matches amicaux en France et était repartie avec deux défaites (41-25 et 35-23). Ce seront les mêmes joueurs qui seront sur le parquet de Kristianstad dans quelques heures. Guigou opérationnel Si l'Egypte, qui n'a plus rien fait sur la scène internationale depuis sa demifinale mondiale en 2001, a un avantage sur la France, c'est bien au niveau de sa préparation. La sélection africaine travaille le rendez-vous suédois depuis le mois de novembre, alors que les Bleus ont seulement été réunis pendant une dizaine de jours. «Donc elle a plus d'automatismes que nous, confie Claude Onesta. C'est une équipe jeune, qui va au combat. Elle ressemble à la Tunisie mais possède plus d'activité au niveau défensif. Elle est également agressive mais plus compacte et plus alignée. En revanche, en attaque, elle manque de moyens physiques.» Pour ce match, l'équipe de France pourra compter sur Michaël Guigou. L'ailier gauche de Montpellier n'avait tiré que les penalties vendredi, ménagé après avoir été opéré à un genou il y a un mois et demi. Bertrand Roiné aura enfin l'occasion de se montrer, lui qui était resté sur le banc face aux Tunisiens. L'expulsion de Nikola Karabatic ne lui avait pas permis d'entrer en jeu, l'organisation sur le terrain étant bouleversée. Il jouera du coup ce dimanche son premier match dans une grande compétition internationale. - O. P., à Kristianstad

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