Meursault

640 mots 3 pages
Meursault sera confronté a la mort, une mort qui est remise en cause en raisons des moyens techniques utilisés. La guillotine à été élu comme étant le meilleur moyen afin d'exécuter les condamnés mais elle n'est pas la plus fiable, c'est ce dont Camus critique dans cet extrait. La répétition de l'adjectif « défectueux » accentue le fait qu'il y ait un dysfonctionnement de la machine, ce qui est embarrassant lors d'une exécution. Les expressions « le bon fonctionnement de la machine », « c’était son intérêt que tout marchât sans accrocs » ou encore « si le coup ratait, par extraordinaire, on recommençait » présentent les éventuelles défaillances du système mécanique.
Puis, on peut remarqué une opposition entre le condamné et la machine qui se prolonge même après la mise à exécution. L'expression « la mécanique écrasait tout » montre le fait que l'homme est inférieur à la machine. Cependant les mots suivant « la machine est au même niveau que l'Homme » sont illogiques avec l'opposition entre l'homme et la machine, ils sont peut être équivalents mais la machine ainsi que le système judiciaire qui est reflétait à travers la guillotine domine toujours. Quel est la valeur d'une vie humaine lorsqu'un assemblage d'engrenage lui est prépondérant?
Finalement, l'instrument est décrit comme un élément emblématique, à travers tout ce système mécanique la mort y est associée. La personnification de la machine signifie que le condamné est moindre à celle-ci. La machine est en effet symbolique de la mort, c'est donc pour cela qu'elle n'est qu'une machine car elle n'a rien d'humain.

Meursault a une perception personnelle de la machine, le relevé « j'ai cru longtemps » laisse entendre qu'il avait une image faussée de la guillotine et que cette image faussée a perduré dans le temps. Cette image faussé ne venait pas de sois mais de l'enseignement qu'il a reçu. C'est donc une prise de conscience progressive de la part de Meursault en parallèle à la réalité.
La réalité

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