Miche de montaigne ; essais "de la conscience"
il y a trois thèmes abordés par Montaigne dans ce texte: torture et vérité, torture et innocence, torture et conscience. il écrit:- que la torture est plus un essai de patience que de vérité- que quelqu'un qui parle ne dit pas forcement la vérité, il parle pour arreter la douleur - que celui qui est coupable verra être conduit à l'aveu car il est soumis au remord alors que l'innocent est soumis à l'inconscience.
Il est contre la torture et la condamnait lorsqu'il était magistrat de 1554 à 1570
Genre : essai (Montaigne est le 1er à utiliser ce mot)
= l'auteur met à l'épreuve ses idées, sa pensée, il en fait l'essai
Contexte : la torture physique est une pratique courante lors de l'instruction d'un procès (civil ou religieux), comme moyen de provoquer un aveu. "question judiciaire", abolie en 1580 Locuteur : Montaigne
utilisation du "je"
revendique son opinion comme propre : "je pense que", "à mon avis"
Destinataire
tout lecteur
les magistrats : "vous" Thèse
Dénonciation de la torture
Blâme, condamnation : "moyen plein d'incertitude et de danger"
Montaigne reprend le point de vue des magistrats pour démontrer l'erreur en les réfutant.
Dimension réfutative polémique 3 arguments successifs. La torture montre la capacité à endurer Elle ne prouve ni l'innocence ni la culpabilité le résultat est toujours le mensonge
Démonstration par raisonnement : 2 cas de figure
- peut supporter (coupable)
- ne peut pas supporter (innocent)
Un innocent avoue une faute non commise pour ne plus être torturé
Un coupable cache sa culpabilité pour avoir la vie sauve
Recours à la question oratoire "que ne dirait-on pas, que ne ferait-on pas..."
Le résultat inverse de celui désiré est obtenu : la torture débouche toujours sur le mensonge
La douleur physique est toujours plus forte que la conscience Idée des magistrats
- la