Le Cid, Acte IV

Scène IV

Chimène est entrain de venir pour demander justice au roi. Celui-ci ordonne à Rodrigue de partir et demande à tout le monde de prendre un air triste.

Scène V

Le roi fait croire à Chimène que Rodrigue est mort. Celle-ci en dévastée mais le nie lorsqu’il lui avoue que c’est faux. «Chimène, ta douleur a paru trop visible. » (v. 1354).

Chimène, toujours désireuse de venger l’honneur de sa famille, est en colère qu’on veuille épargner son ennemi (v. 1393 - 1396). Le roi pense faire une faveur en épargnant Rodrigue (v. 1396), mais Chimène, obligée par son honneur, doit absolument laver cet affront et demande la mort de Rodrigue malgré ses exploits. « Qu’il meure pour mon père, et non pour la patrie. » (v. 1365).

Le roi refuse donc et Chimène doit se résoudre à un duel. (v 1396 - 2398).
«Sous votre autorité souffrez qu’on le publie » (v. 1415). En disant cela au roi, Chimène appelle tout chevalier volontaire dans son combat contre Rodrigue et offre comme récompense sa propre personne.

Don Fernand lui accorde un unique combat entre Rodrigue et l’adversaire choisi par Chimène. Celle-ci devra se marier avec le vainqueur (v. 1469).
A la fin de ce débat à trois (Chimène, Don Diègue et Don Fernand) concernant la punition de Rodrigue, le roi modifie profondément la demande initiale de Chimène, en instituant cette clause d’ « équité », qui force Chimène à épouser le vainqueur quel qu’il soit. Ainsi le roi prend une sage décision, car il s’est assuré, par son stratagème de début de scène, des sentiments de Chimène, qu’il traite comme sa fille. Il assure une fin heureuse et honorable à l’amour entre Chimène et Rodrigue, qui avait été contrariée par la querelle entre les pères.

Don Sanche se propose comme chevalier de Chimène.

Le texte :

V. 1355 – 1361 : « me, ma mes », tous ces pronoms possessifs mettent en valeur la fierté, l’honneur que Chimène doit laver.

V. 1406 – 1410 : « injuste, combattants, Etat, innocent,