molière biographie
Il est né dans la maison (1 sur le plan ci-contre[) où son père, Jean Poquelin, marchand tapissier, a installé son fonds de commerce deux ans plus tôt avant d’épouser sa mère Marie Cressé. Son grand-père paternel et son grand-père maternel, tous deux marchands tapissiers, exercent leur métier dans le voisinage, rue de la Lingerie (2 et 3 sur le plan). Il est également le cousin du prêtre catholique Jean Poquelin.
Les Poquelin et les Cressé sont des bourgeois riches qui vivent à leur aise dans des demeures confortables et agréablement meublées[]. Le grand-père Cressé a une maison de campagne à Saint-Ouen. Un oncle de Molière est musicien et collabore à la musique des ballets de cour [.
En 1631, le père de Molière rachète à son frère cadet un office de « tapissier ordinaire de la maison du roi[».
Le petit Molière aura trois frères et deux sœurs, dont aucun ne lui survivra. À dix ans, il perd sa mère. Son père se remarie avec Catherine Fleurette, dont il a trois filles, mais qui meurt en 1636. En 1637, le père de Molière, qui ne se remarie pas, obtient la survivance de sa charge pour son fils qui a quinze ans.
Origine du pseudonyme "Moliere"
C'est dans l'acte d'embauche du danseur en juin 1644 que Jean-Baptiste Poquelin signe simplement « De Moliere » (sans accent)[, prenant pour la première fois son nom de théâtre. « Jamais il n'en a voulu dire la raison, même à ses meilleurs amis », écrivit en 1705, son premier (et très peu fiable) biographe Grimarest[]. Depuis le XIXe siècle, les biographes pensent que ce pseudonyme a pu être choisi en l’honneur de l’écrivain libertin François de Molière (1599–1624) ou du musicien Louis de Mollier qui a publié en 1640 des Chansons pour danser. Depuis le XXe siècle, les historiens du théâtre font remarquer que la presque totalité des acteurs prenaient alors des noms référant