« Puisque la mort est inévitable, oublions-la. » Stendhal.

La poésie, depuis un certain nombre d’années, permet aux artistes d’exprimer leurs sentiments en utilisant des formes variées, telles que les vers ou encore la prose. Les poètes peuvent ainsi se servir du fond, mais aussi de la forme de leurs poèmes pour en faire ressortir les émotions recherchées.
J’ai choisis le thème de la mort car selon moi, l’idée qu’elle provoque, est la plus difficile à transposer à l’écrit. Si la poésie est capable d’exprimer les sentiments, comment pourrait-elle exprimer les sensations qu’engendre la mort ? Comment pourrait-elle mettre des mots sur ces ressentis ? C’est ce que je cherche à comprendre à travers cette anthologie.
J’ai sélectionné des poèmes allant du 16ème au 20ème siècle, qui selon moi exposaient très bien ce que m’évoque la mort.
Le poème qui illustrera le 16ème siècle est titré « Je n’ai plus que les os » de Pierre Ronsard.
Pour le 17ème siècle, j’ai choisis le poème de Théophile de Viau, « La frayeur de la mort ébranle le plus ferme ».
Le 18ème siècle sera illustré par un poème d’André Chénier, « Comme un dernier rayon comme une dernier Zéphyr ».
Le poème qui illustrera le 19ème siècle, fut quand à lui écrit par Leconte de lisle, « Requies ».
Enfin, le 20ème siècle sera illustré par un poème de Paul Eluard, « Notre vie ».
A travers les différents siècles, la mort est toujours perçue de la même façon par les poètes. En effet, elle est présentée comme quelque chose d’effrayant, mais elle est aussi qualifiée d’incontournable ; La mort est une réalité qui nous rattrape tous un jour, qu’on le veuille ou non, qu’on soit prêt ou non.