La motivation ne suffit pas n°441 - Dossier « L’EPS, embarras et inventions » par Jean-Yves Lecluse
Intro/Problématique : Le texte nous présente les moyens que l’on peut mettre en place pour arriver à faire apprendre tout en gardant la motivation des élèves.
Idée 1 : Pour cela, dans un premier temps nous voyons que d’être ludique ne suffit pas à garder cette motivation, nous devons s’appuyer sur le désir d’agir, le goût de l’effort ainsi que développer le goût d’apprendre.
- Le désir d’agir repose sur le fait de garder un temps d’activité supérieur au temps d’explications, ou d’attente.
- Le gout de l’effort va être développé grâce à des objectifs concrets à atteindre pour les élèves, des situations motivantes, des encouragements, identifier sa progression.
- Pour développer le goût d’apprendre, il faut que l’élève sache situer son niveau, grâce à l’évaluation.
Idée 2 : Pour mettre en place cette « pédagogie de la compréhension » que l’on vient de voir, certaines conditions de travail doivent être mises en place :
- Respect des différences (individualisation des exercices)
- Relation enseignant/élève sécurisante (valorisation de l’élève ce qui augmente l’estime de soi)
- Donner du sens aux activités
- Evaluation lisible (voir les progrès, réussites ou échecs, savoir repérer son niveau)
- Classe solidaire (entraide, respect, écoute..)
Idée 3 : Pour assurer cette pédagogie dans une démarche dynamique, active de l’apprentissage, il est important d’avoir du temps. Ce qui n’est pas le cas dans l’enseignement de l’EPS. Sans ce temps, seules les capacités et comportements moteurs peuvent évoluer, mais les capacités cognitives (par exemple, les stratégies mises en place, les règles d’action effectuées…) sont laissées de côté. De plus ; l’EPS peut être un atout pour motiver d’avantage les élèves en cours de mathématiques par exemple en reliant ces deux matières qui peuvent donner un sens concret aux apprentissages.
Idée 4 : Une certaine opposition est