Musée juif de berlin
Introduction.
1. Biographie de l'architecte.
L'architecte Daniel Libeskind est né à Lodz, en Pologne en 1946. Après avoir fait des études de musique en Israël, il part aux États-Unis où il étudie l'architecture à la Cooper Union School de New York, puis soutient une thèse en histoire et théorie de l'architecture à l'Essex University en Angleterre. Il fonde en 1986, à Milan une école d'architecture gratuite, Architecture Intermedium, qu'il dirige jusqu'en 1989.
2. Histoire du monument.
Le Berlin Museum, devenu trop petit, fit l'objet d'un concours d'architecture en 1989, en vue d'agrandir les surfaces d'exposition. L'architecte américain Daniel Libeskind fut le gagnant de ce concours. Il bâtit alors ce surprenant monument qui ouvrit ses portes dès 1999. Son édifice, tout en brisures, zigzags et arêtes, évoque une étoile de David brisée. Ce musée est un saisissant rappel de la Shoah.
I – La forme et la symbolique.
La forme du musée juif de Berlin n'a pas été laissée au hasard. Elle a une symbolique bien particulière. Cette forme symbolise toute la violence de l’histoire des juifs en Allemagne. Le grand escalier symbolise l’effort, la difficulté du chemin qu’il faut se frayer pour revenir au grand jour. Le jardin de l'exil symbolise le déracinement. Il symbolise aussi le fait que l’exil n’a pas d’issu. Les visiteurs sont obligés de retourner dans les axes du bâtiment. Au sol d'une des pièces du musée, on peut trouver des visages tristes fait de métal qui représentent la mémoire de toutes les vies brisées pendant l’holocauste.
II – Les matériaux, les couleurs et la symbolique.
Les façades du bâtiment sont entièrement recouvertes de zinc monoxydé dont la couleur est particulièrement vulnérable et altérable par le temps. Elles se poursuivent en toits et sont entaillées de baies étonnamment peu habituelles.Ces fentes longues et étroites sont des obliques aléatoires qui créent des lignes de