Médecine romaine
La médecine romaine se base sur la médecine pratiquée en Grèce antique. Comme chez les grecs, on soignait les gens dans ces temps-là par des rituels religieux, car on croyait à l’origine surnaturelle de nombreuses maladies. Les médecins de l’époque utilisaient des techniques variées faisant appel à différents instruments.
Il y avait trois types d’institutions médicales chez les Romains :
Premièrement, la médecine publique, qui se déroulait dans des Aesculapium, que l’on peut considérer comme des temples médicaux et dans lesquels les habitants qui n’avaient pas les moyens de se payer des médecins privés, étaient emmenés lorsqu’ils étaient malades. Ce mot vient du dieu romain de la médecine : Aesculapius.
Deuxièmement, la médecine privée, laquelle était constituée de médecins, les plus connus, qui s’occupaient des gens riches et devenaient eux-mêmes riches.
Et troisièmement, la médecine militaire sur laquelle on sait peu de choses. L’auteur Tite-live, un des auteurs qui a décrit l'armée romaine avant Auguste, explique que les blessés étaient transportés dans les villages aux alentours des zones de conflit. Il devait cependant exister des médecins civils au service de l'armée.
Le gouvernement romain encourageait l’amélioration de la santé publique. En plus de la médecine privée que les romains avaient repris des grecs, une communauté médicale publique s’était créée chez ceux-ci.
De même, les autorités croyaient à la prévention des maladies en améliorant les conditions sanitaires par la construction d’aqueducs pour amener l’eau dans les villes, la construction de bains publics et d’égouts.
Les médecins étaient très souvent esclaves ou grecques et n’avaient donc pas la citoyenneté romaine. Il n'y avait pas de diplôme, l'homme pouvait apprendre seul, avec un maître ou dans un Aesculapium. Il avait d'abord le statut d'apprenti et lorsqu'il devenait suffisamment célèbre et connu, on lui accordait le titre de médecin.
La médecine de l’époque