Méditation seconde
René Descartes
La deuxième méditation : De la nature de l’esprit humain ; et qu’il est plus aisé à connoître que le corps commence par un bref résumé de la première méditation récapitulant le fait que Descartes veut une base de fondements, tellement certains qui seraient impossible d’en douter, pour pouvoir mené à une science certaine. Il part de cette idée et de tous les doutes qui ont précédés cette recherche de fondement et on en arrive au point où Descartes affirme ‘’j’existe’’. La méditation se concentre donc sur les arguments qu’a Descartes afin de prouver son existence. Il faut d’abord préciser que, oui Descartes parle à la première personne et fait en sorte que le texte le concerne lui et son existence, mais ce ‘’je’’ peux aussi bien être interprété universellement dans le sens qu’il serait impersonnel et que tout le monde peut s’y identifier. Son premier argument afin de prouver ‘’l’existence’’ est le fait qu’il se pose la question ‘’que suis-je?’'. Le fait qu’il se pose des questions et remet en doute des fondements tels que les sens en général, prouve qu’il pense. Donc, qu’il est une chose qui pense. Et c’est là qu’il va, par la suite, approfondir son argumentation en se disant ‘’mais qu’est-ce qu’une chose pensante?’’. Étant donné qu’il n’a aucun repère là-dessus la seule façon de savoir réellement ce que c’est sera de l’observer, comme on observerait un animal inconnu dans une forêt. Donc, il va s’observer en train de penser pour définir exactement ce qu’il est. Il va prendre l’exemple de la cire afin de représenter son esprit qui observe son esprit. C’est alors qu’il va prendre conscience de lui-même. Il poursuit avec une nouvelle argumentation tout en gardant le même exemple, soit : la cire. Comment être certains qu’un esprit puisse exister? Il sait que l’esprit existe, car il prouve, encore une fois, que les sens sont trompeurs. En effet, la cire qui est, à la base, dure et froide se transforme en un liquide chaud lorsque