Ni pute ni soumises
Se destinant à des études de lettres, elle est orientée vers un CAP de comptabilité.
En 1978, à l'âge de 14 ans, Fadela Amara assiste au premier des deux drames qui vont changer sa vie : son jeune frère Malik, âgé de 5 ans, est renversé par une voiture. Il décède quelques heures plus tard. Elle dit avoir été bouleversée par l'attitude des policiers, qui auraient défendu le conducteur ivre sur les lieux même de l'accident.
Elle revendique avoir participé en 1983 à la marche des beurs[] et milite à SOS Racisme à partir de 1986. Elle est élue en 2000 présidente de la Fédération nationale des maisons des potes (FNMP).
En 1989, elle met en place la première maison des potes et crée ensuite la « Commission femmes » dont le principal objectif était de faire un état des lieux sur les femmes des quartiers défavorisés et d'entendre les demandes formulées par la population vivant dans ces quartiers.
Dans les années 1990, son frère, Hassein Amara, est condamné à 16 ans de prison pour le meurtre d'un bijoutier lors d'un braquage à main armée avec prise d'otage, à Clermont Ferrand, en 1984. C'est le début d'une période difficile de la vie de Fadela Amara, qui se bat [
]Pour lui obtenir un titre de séjour en France et s'endette pour lui fournir un avocat.
Elle est ensuite élue conseillère municipale sur la liste du Parti socialiste à Clermont-Ferrand en 2001.
À ce propos, elle a déclaré le 3 janvier 2008 que « J'ai envoyé ma démission le lendemain de l'élection municipale de 2001, mais elle a été refusée. Je figurais sur sa liste en place éligible, et il me confiait la responsabilité de la politique de la ville. Et puis, dès l'élection passée,