Nietzsche et la femme chez nietzsche
«La femme» ou «le féminin», plutôt que «les femmes». Car, pour circonscrire le sujet, il ne s’agira pas de parler des femmes qui ont pu compter dans la vie de Nietzsche, sa mère, sa sœur, Lou Salomé etc. En précisant «la femme», on se rapproche d’indications explicites de l’auteur, qui ne cesse de mettre en scène le couple de l’homme et de la femme où, dit-il, homme et femme doivent être entendus au sens générique, et plus précisément idéel, autrement dit «la femme en …afficher plus de contenu…
Cette bipolarité d'antagonisme m'était déjà apparue indispensable pour avancer dans lacompréhension du rapport de Nietzsche à la musique, dont on sait par Peter Gast et son mot à
Widemann, au sujet des improvisations au piano de
Nietzsche : «Qu'on m'apporte un phonographe !»[2], que ce fut sa dernière possibilité d'expression, dans la folie même. Si la musique a été sa vie, les femmes ont été une parcelle de sa vie. Et même si le ton de certains fragments peut paraître acerbe, exagéré, mal mesuré, il faut accorder à Nietzsche le crédit d'une tentative philosophique de parler des femmes selon la vérité, ou de manière «psychologiquement …afficher plus de contenu…
Quant à L'Antéchrist, il la décrit comme le «serpent» de la Chute. Conclusion, en forme de clin d'œil ou de piquante provocation, «entre hommes»: «Lorsque tu vas chez les femmes, n'oublie pas le fouet». Telle est la forme exotérique de la «petite vérité» de
Zarathoustra.
Fond des choses et fatum spirituel Cette outrance, pour avoir un sens, doit se traduire en termes structurels de résistance et d'enrichissement par la différence. Car, si l'on