NOM DE DOMAINE

Au théâtre de Quat’sous, on nous a présenté la pièce, Nom de domaine. La pièce a été écrite et mise en scène par Olivier Choinière. La représentation est jouée par trois acteurs, Aurélia Arandi-Longoré (la petite fille), Stéphane Jacques (Jean-Pierre), Dominique Leduc (Nathalie), Jean-François Pronovost (Maxime). La pièce nous présente une famille déchirée par le deuil de leur fille. Au travers d’un jeu virtuel, où ils incarnent un avatar, ils essaient de minimiser leurs culpabilités avec de la violence.

Le décès de la jeune fille a amené un nuage sombre au dessus de cette famille. La communication entre eux est presque inexistante. Le passe-temps de Maxime, le fils, est de jouer à un jeu virtuel, ou tu choisis ton avatar pour te représenter. Le père est obsédé par le sexe. Tout geste de l’agente féminine le fait fantasmer. La mère, elle, ne peut plus fonctionner dans la réalité, à cause du drame qui est survenu dans sa famille. Maxime entraine ses parents dans ce jeu pour apprendre à redevenir une famille. Chacun de leur côté, ils entrent dans le jeu et essaient d’abaisser leurs souffrances en infligeant des conséquences à leur fille qui est présente dans le jeu. Le but du jeu est d’être une bonne famille et d’appliquer des bonnes manières et parfaire l’éducation de leur fille avec des règles peu communes de nos jours. L’histoire dans le jeu se situe dans les années 20 ou la mauvaise conduite était punie par le père et la mère était au fourneau. La religion était présente avec le curé qui pouvait arriver à tout moment.

Sur un décor noir et sombre, le début de la pièce montre la détresse des personnages. On aperçoit la rage dans la voix des personnes. Sur un ton clair, grave et sec, ils racontent leur désaccord. Il n’y a aucune couleur pour faire vibrer la scène. C’est représentatif de cette famille. Ils suivent des règles dans le jeu et infligent des sanctions à la petite fille, comme lui mettre les mains sur le poêle à bois. Le décor qui