Notre vie
Objet d’étude : Ecriture poétique et quête de sens, du Moyen-âge à nos jours
Recueil : Le temps déborde Genre littéraire : Poésie
Mouvement littéraire : Surréalisme Date de publication : 1856
Auteur : Paul Eluard est un poète français né en 1895. Il est l’un des piliers du mouvement surréaliste en France, et est un des écrivains les mieux accueillis par la critique traditionnelle. Il publie plus de 100 recueils de poésie, dans lesquels il parle souvent d’amour. C’est également un poète engagé à travers ses actions humanistes et révolutionnaires.
Texte : Le poème Notre Vie a été écrit le jour de la mort de Nusch, la compagne de Paul Eluard depuis près de dix-sept ans. L’auteur nous fait alors part de toute sa tristesse et de sa souffrance à travers un poème riche en sentiments.
PLAN :
I/ Un poème intime et familier
1) Une vie commune pleine d'intimité
- un poème très personnel : tutoiement + évocation du prénom de la femme + titre du poème + "dix-sept années" v. 4
- jeu sur les pronoms personnels (vie commune) :
"notre" qui commence le poème et qui se répète (= anaphore) au début de la 2ème strophe
"nous" v. 7 / "tu" v. 1 et 7 / "moi" v. 4 et 5
- champ lexical du secret (intimité) : "ensevelie" v. 1 / "refermé" v. 3 / "en moi" v. 4 et 5 / "sous la terre" v. 13 / "masque" v. 13 et 14 / "silence" v. 15
B) La mémoire d'un passé vivant
- champ lexical du commencement (un passé plein de promesses) :
"aurore" x2 v. 2 et 4 (= anaphore) / "matin" v. 2, "mai" v. 2
- champ lexical de la sérénité : "beau matin" v.2 / "claires" v.4 / "contente" v. 6 / "aimions" v. 6 / "équilibre" v. 8
- la femme comme une divinité capable d'insuffler la vie : le nom "vie" répété 3 X en plus du verbe "vivre" v. 1, 6 et 7 ce nom