Nouvelle historique
_ « Jeanne, le repas est servit ! » dit Esméralda. Elle c'est la dame qui aide mère et papa ou qui s'occupe de moi et mes frères quand ils ne sont pas là. Mes parents, Françoise et Jean-Claude descendent de famille bourgeoise et se sont rencontrés suite à une rencontre arrangée pas leurs parents respectif, cela n'avait pas l'air de les déranger et paraissaient heureux. Mère avait donc décider d'arranger une « bonne » comme elle le dit, car elle était fatiguée de devoir s'occuper de tout. Esméralda était très différente de nous. Elle venait d'Espagne et ce portait bien. Elle ce plaignait souvent et n'était pas très chaleureuse, faisant le stricte minimum pour être appréciée et, réciproquement elle n'avait pas l'air de nous porter dans son cœur. Enfin, c'est l'impression qu'elle laissait ce dégager quand on ne la connait pas. Malgré cela, cette jeune femme m'intriguait beaucoup; elle donnait l'impression de connaître tant de choses sur le monde qui nous entourait et paraissait forte car n'ayant que vingt-cinq ans elle s'occupait déjà de quatre enfants, c'est surement pour cela que ma mère, depuis qu'elle avait engagé Esmé, était plus souvent à la maison, peut-être de peur que celle-ci nous soit d'une mauvaise influence. Après plusieurs mois passé ici je commençais à apprécier Esmé. Elle me parlait de son pays qui avait l'air si beau, elle en parlait avec peine car en venant en France elle y avait laisser sa famille, et celle-ci lui manquait terriblement. Quand elle me parlait du monde qui nous entourait, je pouvais voir dans ses yeux quelque chose qui brillait, comme de la liberté, mais aussi de la crainte. La crainte de me parler de tant de choses que je n'avais point vécu et pouvait m'influencer.
Le jour de mes dix-huit ans approchait, ma mère m'organisait une petit soirée privée avec; comme le disait Esmé « son optique, sa façon