Nègre
Négritude
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La négritude est un courant littéraire et politique, créé durant l'entredeux-guerres[1], rassemblant des écrivains noirs francophones, dont
Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Guy
Tirolien, Birago Diop et René Depestre notamment. Lié à l'anticolonialisme, le mouvement influença par la suite nombre de personnes proches du Black nationalism, s'étendant bien au-delà de l'espace francophone.
Sommaire
Origine
Signification
Critiques
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
Filmographie
Liens externes
Notes et références
Origine
Dans Négritude Agonistes, Christian Filostrat publie le numéro 3 (Mai Juin 1935) de L'Étudiant Noir, Journal Mensuel de l’Association des
Étudiants Martiniquais en France dans lequel Aimé Césaire a initialement forgé le terme « négritude »[2]. Dans la rubrique
Conscience Raciale et Révolution Sociale de ce numéro de L'Étudiant
Noir, Césaire revendique l'identité noire et sa culture, d'abord face à une francité perçue comme oppressante et instrument de la comptabilité coloniale française (Discours sur le colonialisme, Cahier d'un retour au pays natal). Césaire l'emploie de nouveau en 1939 lors de la première publication du Cahier d'un retour au pays natal. Le concept est ensuite repris par Léopold Sédar Senghor dans ses Chants d'ombre, qui l'approfondit, opposant « la raison hellène » à l'« émotion noire » :
“
« Nuit qui me délivre des raisons des salons des sophismes, des pirouettes des prétextes, des haines calculées des carnages humanisés
Nuit qui fond toutes mes contradictions, toutes contradictions dans l'unité première de ta négritude »
”
Signi�cation
La naissance de ce concept, et celle d'une revue,