Néron était de taille a peu près normale, [avait] un corps couvert de tâches et malodorant, les cheveux tirant sur le blond, le visage plutôt beau que charmant, les yeux tirant sur le vert et mauvais, la nuque obèse, le ventre proéminant, les jambes grêles , la santé prospère ; en effet alors qu’il était d’une débauche sans borne, il n’a été malade que trois fois en tout en 14 ans, et même sans qu’il s’abstienne ni de vin, ni de choses de ses habitudes.

Tout autour les vêtements et les tenues allaient vers l’infamant, comme pendant son voyage en Grèce où il s’avançait en publique vêtu de plusieurs tuniques pour les repas, attachait tout autour du cou un mouchoir, sans ceinture et déchaussé.

Enfant il touche à toutes les matières nobles. Mais sa mère l’a détourné de la poésie avertissant que c’était nuisible à un chef d’armée ; Sénèque le précepteur l’a détourné de l’étude des anciens orateurs, pour le maintenir pendant longtemps dans l’admiration de sa personne. Et ainsi porté vers la poésie il a composé des vers avec plaisir et sans peine, non, comme certains le pensent, il n’a pas publié sous lui [sous son nom] les vers d’autrui.

Parmi toutes les autres disciplines dont était imbu son enfance il y avait la musique ; aussitôt qu’il eut atteind le commandement, il appela Terpnus le citharède plus en vogue que d’autres à cette époque et pendant des jours continus après le diner il était assis auprès de lui qui chantait pendant beaucoup de