On en pince pour vous
Enfin septembre, on va enfin retrouver notre espace vital ; ne plus se faire chasser, torturer, piétiner… On va pouvoir revivre et pourvoir à nos besoins. – Salut ! tu as l’air bien pensif ce matin ? – M’oui, je repensais au calvaire que l’on vient de vivre. – Comme chaque année mon pauvre et en plus ils sont de plus en plus nombreux. – Et de plus en plus sale ! – Ils jettent, rejettent, d’éjectent ; aucune éducation. – C’est une sale race, ils font n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment. Ils ne connaissent pas le plaisir, la passion. Ils ne prennent pas le temps de faire les choses avec plénitude. Regarde ; un exemple parmi tant d’autres, nous, quand on s’accouple, il y a tout un rituel, un cérémonial. Tandis qu’eux, trois p’tit coups et puis s’en vont. Et en plus, ils sont en surpopulation. Quelle honte ! – Et ils se disent civilisés. Des envahisseurs, oui ! – Parce qu’ils sont gros, ils se croient tout permis. – Y a des maigrichons aussi. – C’est vrai il y a de tout, mais je voulais dire grand ; du moins en taille et par rapport à nous. – Comme disait un d’entre eux « mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine » ; mais depuis ils se sont dégénéré. – Tu m’étonnes ; avec tout l’engrais qu’ils se mettent en surface pour rissoler, ça finit par leur griller les neurones et en plus cela provoque des flaques grasses qui polluent notre bouffetance – Je dirai plutôt pitance. À cause d’eux, c’est de plus en plus difficile de trouver quelque chose de naturel à