opticienne
> PORTRAIT
L ’ADN de ...
Kim
VUMI-GARROY
Opt
Op
Opticienne
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Propos recueillis par Géraldine TRAN • geraldine.tran@spw.wallonie.be
Photos: SCIENCE (ADN), freeimageslive.co.uk (p.16), F. SABLON (p.16), V.DE VUYST (p.17)
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Recto
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Q
uels sont vos rapports avec la science ? Quels sont vos premiers souvenirs «scientifiques» ? J'ai toujours aimé
changer de lunettes. Les modes «marques» étaient à ce moment là, très présentes. J'ai choisi une monture Lafont mauve. Tout le monde portait des Lafont, y compris ceux qui n'avaient aucun problème de vue ! Là, je me suis rendue compte que la mode pouvait se faire autour des lunettes. J'avais même une deuxième paire zébrée ! J'ai continué ensuite à m'intéresser à ce qui se faisait dans ce domaine (lentilles de couleur, mode des RayBan,...).
Q
uelle est la plus grande difficulté rencontrée dans l’exercice de votre métier? Franchement, il n'y en a pas
Q
uelle est votre plus grande réussite professionnelle jusqu’à ce jour ? C'est d'avoir su me diversifier, tout sim-
Q
uels conseils donneriez-vous à un jeune qui aurait envie de suivre vos traces ? Opticien est un métier très
pticienne, c'est une vocation que vous avez depuis toute petite ? Comment l’idée d’exercer ce métier vous est-elle venue ? Le déclic s'est fait à l'adolescence. À 15 ans, j'ai dû
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omment devient-on opticienne ? Il est nécessaire d'avoir
le diplôme d'humanités inférieures. Il y a ensuite plusieurs possibilités: continuer les secondaires supérieures puis faire une école supérieure en 3 ou 5 ans ou l'INFAC, qui est une formation en alternance (2 jours de cours et 3 jours de stage en entreprise); voie que j'ai suivie car je n'avais plus envie d'être assise sur un banc
5 jours par semaine. C'est un parcours très efficace et enrichissant car on a une idée concrète de ce qu'est le métier. Lorsqu'on sort, on est tout à fait opérationnel, avec déjà une expérience de l'atelier et des contacts