Orange mécanique / analyse filmique scène du viol
Photographe, scénariste, producteur et réalisateur américain.
Cinéaste en perpétuelle quête de perfection.
Ses films ont toujours suscités la critique > avait une réputation d’intellectuel provocateur.
Bref résumé :
Dans un futur proche, Alex et sa bande de « drogs » pratiquent une violence gratuite et sans limite : agressions, viols, et un meurtre.
Suite à ce meurtre ; Alex s’étant fait piéger par ses acolytes, se retrouve condamné à 14 ans de prison. Pour réduire sa peine il se portera volontaire pour une expérience et sera le cobaye d’une cure de décriminalisation et de désexualisation.
« Film d’anticipation » / satire de la société moderne
Comment le déguisement et la mise en scène participent à la monstruosité de nos 4 « droggies » ?
I/ Une esthétique du grotesque : l’habit, le masque, le jeu
II/ L’ignominie et son impact psychologique
I/ Une esthétique du grotesque
1/ La scène s’ouvre sur des rires bestiaux, des cris, les 4 « droggies » complotent déjà leur jeu, leur mise en scène. Dans la nuit / sombre. Ils bondissent comme des bêtes assoiffées.
De l’autre côté, un travelling latéral nous donne à découvrir les 2 futures victimes, paisibles, dans un univers pop, coloré, futuriste.
Une fois arrivés sur le seuil de la porte, la pièce commence, > un mensonge.
Les voilà grimés, arborant chacun un masque et leur habit de circonstance (tenue blanche, chapeau melon et canne).
Masque : ils se cachent derrière (pour ne pas être reconnus, pour leur crime) mais cela apporte surtout une esthétique du monstrueux, du grotesque. Figures de clown / paradoxe ; le clown ici ne fait pas rire mais tout l’inverse. « Bouffon monstrueux », aspect animal, difformités volontaires.
Théâtralité de la scène : de par le déguisement, les acteurs, les cadrages caméras. La caméra tourne et alterne entre plans larges et plus gros puis se stoppe et nous invite à regarder le spectacle > voyeurisme.
Couple paisible dans