Orange mécanique: marginalité d'un délinquant
« En insistant sur la sauvagerie des délinquants, le cinéaste voulait démontrer, a contrario, qu’aussi cruels et condamnables soient leurs crimes, ils ne pourraient jamais rivaliser en brutalité avec ceux d’un système politico-économique dont la légitimité est mise en péril. »
Traité du combat moderne: Films et fictions de Stanley Kubrick / Par Jordi Vidal / Edition Allia / Chapitre VIII : Orange mécanique Pouvoir de la délinquance et délinquance du pouvoir / Page 91
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Alex, personnage emblématique, incarne parfaitement, la figure du clandestin au sein même d’une société qui se dit conservatrice, une figure, qui dérange et dérobe de violence et de haine tout en prenant un air sarcastique et moqueur.
Alex et sa bande d’amis, appelé, les « drougs », déambulent dans les rues de l’Angleterre, assoiffés de violence et d’aventures ; sous leurs masques, la drogues dissimulés dans leurs verre de laits, ces figures, se travestissent, le jour, mais le soir, malgré leurs déguisement c’est la haine qui met ses figures à nu, afin d’y voir la violence et l’animosité qui se conjugue à travers leurs actes.
C’est la diégèse même du film « Orange Mécanique », les individus, malgré leurs degrés d’animalité, la société passe toujours au niveau supérieur qui réduit ces individus aux conformismes exigés.
Le film tourne autour du thème de la violence, la sexualité abusive, le crime et l’expression d’une minorité agissant sous l’envers de la société, cette même société qui, vers la fin triomphera, en se disant, capable de changer la nature violente des sujets, et ce, via, la projection tout autant abusive, d’images violente sous une musique, que Alex, idolâtrait jusqu’à son traitement, ironie du sort, c’est cette musique, la 9ème de Beethoven, qui le poussera à tenter de se suicider, rendant impossible à Alex de