Orange mécanique
Orange Mécanique est l’histoire d’un jeune homme, Alex, qui s’intéresse principalement au viol, à l’ultra-violence et à Beethoven.
Entouré de ses trois acolytes, il s’amuse d’une façon bien particulière : bagarres, viols, vols, etc. qu’ils exécutent avec un sang-froid et une méchanceté insouciante. Après quelques conflits entre eux, ses droogies (comme les appelle Alex) le trahisse en le livrant à la police.
Après deux ans passés prison, il se retrouve le cobaye d’une expérience inhumaine. C’est une thérapie mise en place dans le cadre d’un programme expérimental d’éradication de la délinquance. Financée par le gouvernement, cette expérience consiste à dégouter à jamais le sujet de toute forme de violence. Pour cela, les médecins le confrontent à des images « choc » soulignant la violence et le sexe pour le mettre face à l’atrocité de ses actes.
A la fin de cette expérience, Alex est complètement métamorphosé ; il est donc libéré. Il se retrouve sans défense face au reste de la société.
Dehors, il retrouve ses deux anciens compagnons devenus policiers. Ils décident de se venger en le passant à tabac. Il survit et trouve refuge chez une de ses anciennes victimes. Tout d’abord elle l’accueille puis le reconnait et décide de lui faire payer qu’il lui a fait vivre en tuant sa femme. Alex se retrouve enfermé et « torturé » dans cette maison jusqu’au jour où, ne supportant plus la souffrance, il décide de suicider.
Il survit une nouvelle fois à l’accident et apparait comme une victime aux yeux de tous.
Analyse du film
Nous avons décidé, pour cette analyse, de nous intéresser essentiellement à la première partie du film ; c’est-à-dire jusqu'à ce qu’Alex aille en prison. Cette partie nous semble intéressante car elle regroupe les notion de groupe et de violence.
On observe un parallèle (et un paradoxe) entre la violence à l’intérieur du groupe et le conflit du groupe face à la société.
Etudions alors la violence comme unique moyen