Ouvrier
Durant la période féodale, les ouvriers les plus qualifiés pouvaient aspirer au statut d'artisan et gagner davantage. Peu à peu, le sens du mot d'ouvrier mute : il ne désigne plus l'ensemble des artisans, mais celui qui réalise un travail manuel rémunéré.
Le 1er décembre 1803 est créé le livret ouvrier. Ce document s'inscrit dans une politique qui vise à accentuer une certaine docilité de l'ouvrier envers les patrons[réf. nécessaire]. Un ouvrier rebelle ne trouverait en effet pas de travail puisque ce serait indiqué dans le livret qu'il doit présenter au patron à qui il demande un emploi.
Le développement de l'industrialisation et de la mécanisation modifie à nouveau le statut des ouvriers. Ces derniers s'organisent en syndicats, afin de faire reconnaître leurs droits.
Bibliographie [modifier]
Ouvrages anciens
E. Dupont, Les Ouvriers, histoire populaire illustrée des travailleurs au XIXe siècle, impr. de Charaire et fils, Sceaux, 1890, 600p.
Adrien César Égron, Le Livre de l'ouvrier : ses devoirs envers la société, la famille et lui-même, P. Mellier, Paris, 1844, 407p.
Lucie Chenot Laboulais, L'ouvrier, considérations sur le travail, Paul Dupont, Paris, 1890
Émile Levasseur, L'ouvrier américain : l'ouvrier au travail, l'ouvrier chez lui, les questions ouvrières, Lib. de la Soc. du Recueil général des lois et des arrêts et du journal du palais, Paris, 1898, 2 vol.
Dr. René Martial, L'ouvrier : son hygiène, son atelier, son habitation, Octave Doin et fils, Paris, 1909, 419p.
Ouvrages contemporains
Claude Willard (dir.), La France ouvrière : histoire de la classe ouvrière et du mouvement ouvrier français, les Ed. de l'Atelier, Paris, 1995, 3 vol., tome 1, Des origines à 1920, 493p. (ISBN 2-7082-3163-4) ; tome 2, De 1920 à 1968, 368p. (ISBN 2-7082-3164-2) ; tome 3, De 1968 à nos jours, 267p. (ISBN