Tempête endiablée

En ce 24 Juin 1874,
Tous étaient réunis pour la St-Jean baptiste chez Alphonse Jolicoeur autour du feu et l’heure était à la fête. Comme à chaque année, Alphonse se fesait un plaisir de raconté aux plus jeunes ses meilleurs anecdotes de vie…
Cette histoire là fait peur mais jous le jure, elle est vraie! Je l’ai vu de mes propres yeux! Disait-il.

C’était une froide soirée de janvier, une tempête s’abattait sur la ville de Québec depuis 5 jours. Mon père, Baptiste Jolicoeur, essayait depuis le début de la tempête hivernale de nous ramener quelque chose à se mettre sous la dent, mais elle était tellement intense et glaciale qu’on aurait dit que tous les animaux avaient fui. Il revenait donc a chaque soir depuis maintenant 5 soirs les mains vident. Moi, ma mère et mes deux soeurs étions affamés et on commençait à manquer de réserves à la maison. Je suis donc sorti ce soir-là lui donner un coup de main pour espérer mettre la main sur quelque chose.

Au bout d’une heure de chasse en vain, il s’arrêta et me dit «Il ne nous reste qu’une solution si on ne veut pas crever de faim, mais ne le dit surtout pas à ta mère et tes soeurs!». J’étais encore un peu confus de ce qu’il venait de me dire quand il se mit tout à coup à prononcer une phrase que je n’ai pas entendue à cause du bruit que le vent faisait en allant se fouetter aux arbres, mais j’ai su qu’il avait fait un pacte avec le diable lorsqu’un chevreuil et deux lapins morts sont apparus à dix pieds de nous. La seule que mon père m’a dit sur le chemin du retour est que si on prononçait une sainte phrase jusqu’à ce qu’il soit minuit, il allait mourir.

Arrivée à la maison avec nos prises, le regard du reste de la famille valait de l’or et l’ambiance tourna vite à la fête. Ma chère mère s’empressa de préparer le repas pour la famille qui était comment dire… affamé! Mon père qui était aussi enthousiaste que les autres bu un grand verre d’eau de vie, ce qui l’alluma encore plus. Le repas fut