, les palaces parisiens sont connus dans le monde entier pour leur art de vivre à la française mais désormais sont presque tous détenus par des capitaux étrangers. Une internationalisation qui va se poursuivre avec l'arrivée des chaînes asiatiques qui va bousculer le monde feutré des palaces de la capitale. Paris compte sept palaces qui se sont accordés cette appellation d’usage en raison de leur histoire et de leur localisation mais aussi d’une certaine reconnaissance implicite de la clientèle et des professionnels du tourisme. Ainsi, ceux qui perpétuent la tradition de l’hôtellerie de luxe sont : Le Bristol, seul hôtel de luxe à appartenir à une famille européenne ; Le Crillon qui vient d’être racheté par le prince Mithab, fils du roi d’Arabie saoudite
; Le Fouquets’ Barriere qui a ouvert fin 2006 ; Le George V qui est entre les mains du prince saoudien Al-Waleed, qui en a confié la gestion au groupe canadien Four Seasons, dont il est actionnaire ; Le Meurice et Le Plaza Athénée tout deux propriétés du Sultan de Brunei et Le Ritz appartenant à l’Égyptien Mohamed al-Fayed. Depuis de 2010, et ce jusqu’en 2012, le marché de ces palaces est et sera bousculé par l’arrivée à Paris de plusieurs chaînes asiatiques qui entament avec la capitale française leur implantation en Europe. Fort d’une réputation d’excellence pour la perfection de leurs services, ces enseignes entendent bien intégrer le cercle très fermé des palaces. Le premier à ouvrir le bal est la franchise Singapourienne Raffles qui a repris et grandiosement rénové le Royal Monceau qui a rouvert ses portes à la mi-octobre 2010. Avant Noël 2010, le Shangri-La a quant à lui ouvert ses portes dans l’ancien palais de Roland Bonaparte, avenue d’Iéna. Cette chaîne est contrôlée par une famille Malaisienne, la famille Kuok. Puis, Le Mandarin Oriental, a fait son inauguration le 28 juin 2011 près de la place Vendôme et des Tuileries, c’est un groupe hôtelier de prestige originaire de Hong Kong. Enfin le dernier connu