Partie 3
L’euro est menacé à la fois politiquement économiquement par de nombreux acteurs :
Comme des pays en faillite appartenant à la zone euro. Nous allons prendre le cas de la Grèce comme exemple ( source : article du journal Le Monde ).
L’hypothèse d’une sortie de la Grèce de la zone euro est de nouveau envisagée début 2015. En effet nous avons les même craintes qu’en 2012 , c’est-à-dire la peur que la faillite grecque contamine les marchés européens et fasse explosé la zone euro.
La Grèce menace-t-elle vraiment l’euro ? Pour y répondre nous allons nous pencher tout d’abord sur le montant des aides versées à la Grèce :
Fin 2011 , la dette publique grecque était d’environ 360 milliards d’euro , soit d’environ 170% du PIB . Cette dette était composée de 155 milliard d’euro détenus par les créanciers publics internationaux , FESF , FMI et BCE et de 205 milliard détenus par des créanciers privés. Le 8 mars 2012 les créanciers privés ont acceptés une décote de 53.5% à 70% du montant de leurs créances.
La commission européenne estime que la Grèce a touché 380 milliard d’euro d’aide sous forme de prêts, de somme injectées et de dettes effacées. Soit 40 milliard provenant de l’Union européenne de 2007 à 2013 , 100 milliards que les créanciers privés ont acceptés d’effacer et 240 milliard d’euros d’aide fournies par l’UE et le FMI .
Nous pouvons donc dire que la Grèce à couter beaucoup d’argent à la zone euro mais est-ce qu’une contagion a d’autre pays est possible ?
C’est un risque moins élevé de nos jours , d’abord parce que 90% de la dette publique grecque appartient aux Etats européens et aux créanciers publics internationaux , cette dette concerne donc beaucoup moins les banque européennes .
De plus, de nouvelles institutions de la zone euro ont été créés en 2010 : les États membres ont bâti l’union bancaire et le Mécanisme européen de stabilité (MES), qui doivent limiter les contagions en cas de nouvelle crise.