Partis et bipolarisation
Mais, ils sont liés à des modifications de la compétition politique, telles que l’émergence de nouvelles pratiques partisanes et l’apparition de nouveaux moyens de communication.
D’une part, le président de la république ne peut être dominant au sein du pouvoir gouvernant que s’il dispose d’une majorité cohérente stable disciplinée qui le soutient à l’assemblée. D’autre part, le scrutin majoritaire conduit à des majorités que si les hommes politiques se sentent obligés d’adopter des comportements disciplinés au sein de leur parti et des groupes parlementaires qui représentent leur parti. Or, cette pratique partisane n’existe pas au début de la 5ème, elle va émerger progressivement selon l’idée plus les hommes politiques ont des ressources personnelles importantes, plus ces hommes sont indépendants des partis ; à l’inverse, plus les ressources sociales et matérielles des candidats sont faibles, plus ils sont dépendants des partis et de leur organisation.
Ainsi, à gauche, les partis sont plus disciplinés. La droite va, alors, de plus en plus chercher à adopter cette stratégie. On va assister à une monopolisation partisane de la vie politique.
De fait, on assiste à un multiplication des investissements nécessaires à la compétition politique.
On peut alors parler d’une collectivisation de la compétition politique.
Tout cela peut aussi expliquer par une nationalisation de la vie politique.
On rentre dans un processus de nationalisation de la compétition politique, qui renforce évidemment le poids