peinde de mort
Selon l’époque comment était-elle vue ?
Au Moyen-Âge :
Durant le Moyen-Age européen, la peine de mort est une condamnation rare. Cependant la justice pouvait condamner à une peine d'emprisonnement qui se soldait souvent par la mort du condamné étant donné les conditions d'existence très précaires en prison. Il existe différents moyens dans les méthodes de mises à mort selon le crime et la personne et se déroule devant le peuple qui le regarde comme si c’était un spectacle : décapitation à l’épée ou à la hache pour les nobles, pendaison pour les voleurs ; bûcher pour les hérétiques (qui ne croient pas en l’Eglise) et incendiaires, supplice de la roue pour les bandits et meurtriers condamnés avec circonstances aggravantes, écartèlement pour les parricides ( qui tue son père ou sa mère) et régicide ( qui assassine un roi) ;bouillage (mort par ébouillantage) pour les faux-sauniers et faux-monnayeurs
Les roturiers sont le plus souvent condamnés à la pendaison jusqu'à ce que mort s'ensuive, une mise à mort lente et douloureuse. A l'inverse, les nobles sont décapités à l'épée, une méthode plus rapide. Il y a donc des inégalités évidentes, à cela s'ajoute que les roturiers sont tués en chemise, presque nus, et l'humiliation peut donc s'ajouter à la peine. Le clergé, premier ordre du royaume de France, ne peuvent être condamnés, exception qui se retrouve partout en Europe chrétienne. L'inégalité est donc la première caractéristique de la peine de mort dans le monde médiéval.
Avec l'essor de l'Inquisition à la fin du Moyen-Age, les condamnations à mort pour impiété ou satanisme se multiplient, la chasse aux sorcières fera des milliers de victimes et ceux dans tous les pays d'Europe, l'Eglise était en proie à des dissensions internes depuis longtemps, par une politique de terreur elle voulait sans doute raffermir son empire sur la chrétienté. Le schisme (séparation d’un groupe religieux en deux) protestant réduira ces espoirs à