Pékin sous les Ming, une cité interdite

QUESTIONS (7 pts)
1. La description du chantier par ces visiteurs étrangers fait ressentir une impression de puissance et d’efficacité du souverain. (1 pt)

2. L’organisation de la Cité interdite place l’empereur dans la Salle de l’Harmonie Suprême, au centre du dispositif architectural. Les principes cosmologiques et géomantiques chinois (Feng Shui) font de lui le trait d’union entre le Ciel et la Terre. (1,5 pts)

3. La Chine des Ming souffre des invasions mongoles constantes. Des centaines de milliers de cavaliers nomades déferlent sur la Chine. La grande muraille est construite sur plus de 6500 km de long dans le but de contenir ces invasions et de protéger le territoire impérial. (2 pts)

4. On refuse à Matteo Ricci l’entrée dans la Cité interdite parce qu’il ne satisfait pas à la logique des tributs : il n’apporte que des images pieuses et des reliques quand l’empereur attend des objets précieux. L’incompréhension du jésuite est symétrique à l’incompréhension de l’empereur face à la religion chrétienne. (1 pt)

5. Le jésuite Matteo Ricci ne semble pas non plus avoir compris la complexité de la voie hiérarchique chinoise avec son système de vice-rois pour chacune des provinces et d’eunuques composant l’administration centrale de la Cour. (1,5 pts)

REPONSE ORGANISEE (13 pts)

Introduction
Amorce La Chine constitue, depuis Le Livre des Merveilles de Marco Polo à la fin du XIIIe s, une terre qui fascine les Européens de par son caractère lointain, exotique et par l’ampleur géographique de son empire.
Analyse des termes du sujet La Chine constitue, en effet, un vaste empire en Extrême orient qui reste très centralisé à partir de sa capitale, Nankin. Néanmoins, au début du XVe s la dynastie Ming décide d’imprimer sa marque en changeant de capitale : Pékin, ville du Nord du pays. Celle-ci se développe considérablement autour d’un cœur constitué par ce que l’on appelle « la cité interdite », cœur