Dissertation: un ou des mondes chinois?
Il faut commencer par définir la notion de monde chinois = frontières culturelles = les communautés qui partagent leur sinité.
La géographie trouve sa place à condition de spatialiser la notion = où ? Quels espaces ou quels territoires ?
= deux Etats revendiquent le nom de Chine (RPC et Taïwan) + communautés chinoises disséminées de part le monde, principalement en Asie du se mais pas seulement. Généralement réunies dans des territoires bien délimités (Chinatown) mais parfois plus isolés comme en Europe.
= au dela d’une unité culturelle fortement affirmée, on a un monde chinois éclaté spatialement, sans aucune continuité territoriale !
A l’éclatement spatial, s’ajoute nombre de divergences politiques ou socio-culturelles qui renforce l’idée qu’il faudrait parler de mondes chinois au pluriel = chine de l’intérieur et chine de l’extérieure, communautés majoritaires de singapour et minorités ethniques dans les villes d’Amérique du Nord = plusieurs manière de vivre sa sinité, dans des contexte politique ou socio-culturels divers.
Même à l’heure de la mondialisation, chinois de l’intérieur et chinois de l’extérieur ont su dépasser les fractures, même les plus irrémédiables comme le conflit sino-taïwanais, pour redéfinir un nouveau monde chinois fait de relations intenses capables de gommer la discontinuité territoriale même si de nouvelles fractures peuvent apparaître (entre la Chine maritime et la Chine intérieure par exemple).
Le sujet n’est donc pas synonyme de « unité et diversité » mais plutôt « d’unité et de continuité dans la diversité »
= il faut montrer que l’on a auj un monde chinois encore très divers et éclaté mais qui est de plus en plus intégré (ce n’était pas unité mais unification qu’il fallait entendre)
= fonctionne en interrelation étroite au point de former un monde uni = des relations de nature diverse qui rompent la discontinuité territoriale et unissent les chinois dans un monde