Persepolis
Lycéens au cinéma
Film présenté par Denis Asfaux
Prix spécial du jury au festival de Cannes en 2007. Film tiré de la BD qui a eu un très gros succès.
Comment passe-t-on d’un univers graphique à un autre ?
Comment faire exister ça sur un grand écran pendant 1h30 ?
Il fallait réalimenter ça en réalisme pour séduire le spectateur.
-> créer des décors qui n’existaient pas ds la BD. ← BD en Noir et Blanc ← Dans le film : différence de traitement par une grande palette graphique avec toutes les nuances de gris.
La bd est sortie en 2000 ; 4 tomes comprenant des saynètes de 4 ou 5 pages ; sorte de sketches
Dans le film, + de récit -> nécessité de faire un vrai scénario (1 an de travail).
Véritable adaptation : on n’écrit pas une BD comme on écrit un film. Nécessité de changer d’écriture, car on change de « medium ».
Nécessité de trahir parfois la BD
Co-réalisation :
Paronnaud apporte aussi son univers ; génie de la BD connu sous le nom de Winshluss ; a obtenu le Grand Prix en 2009 au festival de la BD d’Angoulême. Connu pour son adaptation trash de Pinocchio notamment. A fait un 2ème film avec Satrapi, « Poulet aux prrunes », moins réussi (avec des prises de vues réelles et de vrais acteurs).
Satrapi : a eu beaucoup de propositions américaines pour adapter son film aux Etats Unis. A eu peur de perdre son indépendance et a donc refusé (-> à rapprocher du DST de Français sur la question de la liberté / soumission) ; vit en France maintenant ;
Production 100% française. Volonté de travailler avec une méthode de travail traditionnelle. Ont essayé de travailler en 3 D, ou en animation numérique avec une palette graphique sur l’ordinateur. Mais ont préféré l’animation traditionnelle. 80000 dessins réalisés pour le film = un vrai luxe aujourd’hui. Film qui a nécessité un gros budget mais qui paraît très mince face au film Ratatouille, présenté la même année que Persépolis aux Oscars. Persépolis reste