Dissertation N°2
Peut-il exister une science de l’inconscient ?

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En tant qu’être humain, aujourd’hui plus que jamais, on veut tout comprendre, tout expliquer, tout justifier. La lignée à la tendance humaniste dont découle notre société tend à croire que l’homme peut maîtriser des évènements qui lui sont extérieurs ou indépendant s’il en comprend l’origine, la mécanique – en témoigne la médecine ou encore les prévisions sismique. Ainsi on tente de retirer à la nature son caractère imprévisible et autonome. S’il en va ainsi pour le milieu où nous évoluons, il en va de même pour notre propre nature. En effet nous aspirons toujours à nous connaître mieux, et la théorie d’une raison douée de jugement et de recul siégeant au sein de notre âme s’est précisée au fil des siècles jusqu’à devenir une revendication absolue pour tous, faisant de l’homme cet être orgueilleux prétendant au savoir le plus entier. Dés lors, s’il y à quelque chose qu’il ne supporte pas c’est la remise en question de ce contrôle sur sa propre personne qu’il définit lui même par ses actes. L’idée d’une forme de hasard, de déterminisme indépendant au sein de sa propre personne défit toute logique d’une raison souveraine. Mais alors si nous sommes maître de toutes nos actions, , de tout ce qui émane de nous et se produit en nous, comment expliquer une sentiment de déjà vu spontané, ou l’émotion dégagée par un tableau qui n’a rien de figuratif, d’intelligible ? Comment expliquer certains reflexes que nous expérimentons tous les jours sans préméditation ? – En parallèle à la consécration de la raison par les humanistes à l’aura reconnu tel que Platon, ou même Descartes, s’est donc profilée une nouvelle théorie : celle de l’inconscient. Ce lieu va expliquer tous ce qui se produit de l’homme et échapper à sa raison, tous ses manques dont il ne sait prendre conscience. Mais alors si ce lieu nous échappe dans notre vie pratique, comment prouver son existence réelle ? Comment démontrer qu’il agit