Peut-on affirmer que dans le survenant, le bonheur réside dans le nomadisme?
Argument principal 1
Plusieurs caractéristiques positives du Survenant sont mise à l’avant plan et elles sont glorifier par les habitants du Chenal du Moine.
Sous-argument 1
La force et l’adresse du Survenant rendent Amable jaloux de lui.
Sous-argument 2
La comparaison est saisissante entre la liberté du Survenant et celle de Didace.
Sous-argument 3
Le Survenant a un vécu plus diversifié et une plus grande ouverture sur le monde que les habitants du Chenal du Moine.
Argument principal 2
La vie de sédentaire des habitants du Chenal du Moine semble morne et stagnante, l’ennui et les obligations y règnent.
Sous-argument 1
Les obligations de la ferme sont exigeante et elles demandent une grande constance, il n’y a pas place à l’erreur.
Sous-argument 2
Les femmes font face à des grandes pressions sociales, provenant de leur famille et des hommes en général
Sous-argument 3
Le Survenant a un regard extérieur sur ce mode de vie et les mots qu’il utilise ne sont pas flatteurs.
Premièrement, en tenant compte du contexte socioculturel qui entoure la publication du Survenant, on décèle que plusieurs passages font référence à la stagnation et la torpeur qui frappent la société canadienne-française à cette époque. La présence de celles-ci, ainsi que l’idéologie de conservation, ne semblent pas plaire à tous les personnages du roman de Germaine Guévremont. Dans un premier temps, l’action débute en automne où l’on peut observer les préparatifs obligatoires à la survie hivernale. Par exemple, lorsque « [Phonsine] énuméra joyeusement les ressources de la maison :
« Tout notre hivernement : notre bois, tu le vois, de la plane des îles, de belle grosseur ; la fleur de sarrasin, on en parle pas, on est à même. Nos pois cuisent en le disant sans l’aide d’une goutte d’eau de Pâques. Nos patates fleurissent, une vraie bénédiction. Notre beurre de beurrerie s’en vient. On a tout ce qu’il nous