«Rire est le propre de l’homme » écrivait Rabelais. Le rire est une émotion que tout le monde partage et qui n’est pas contrôlable. Le corpus est composé d’un article, d’un discours d’un essai et d’un dessin. La lecture du corpus nous invite à nous demander si l’on peut rire de tout. C’est pourquoi nous allons nous demander dans un premiers temps si l’on a raison de rire de tout et dans un deuxième temps, a quelle conditions peut-on rire de tout. Tout d’abord, le rire permet d’aborder tous les sujets même les plus sensibles. En effet, dans le Dessin de Schwartz, publié dans Charlie-Hebdo du 1er février 2006, le caricaturiste semble aborde le thème du chômage, en montrant L’ANPE qui est en train de brûler, et le conseiller qui passe une annonce d’emploie. Dans l’essai de Jonathan Swift, Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles public, écrit en 1729, l auteur aborde le thème de la pauvreté par l’inégalité des richesses et l’anthropophagie de manière humoristique. Par ailleurs, Rire des sujets les plus sensibles n’est pas sans risques. Dans l’article de Pierre Siankowski, Peut-on rire de tout ?, Paru dans Label France n°56, octobre-décembre 2004, Pierre Siankowski nous explique qu’il peut y avoir des risques de poursuite judiciaires, car le rire peut offusquer certains et qu’il est à prendre en considération en fonction du lieu et du temps. Ou même Jonathan Swift qui s’attaque aux classes dominantes à une époque ou ces classes on beaucoup de pouvoir ou encore dans le dessin de Charlie hebdo qui s’attaque à un organisme public L’ANPE. Bien que cela comporte des risques, le rire permet de lutter, de se révolter, un symbole de liberté. Charles Beer dans son discours prononcé le 22 Juin 2005, nous explique que le rire permet de dénoncer les vices d’une société et que cela est un symbole d’une certaine liberté de parole. C’est